37 Rock (s)

Dix-huit ans après leur dernier disque en studio, No song, no spell, no madrigal n'est pas seulement un album de plus dans la parfaite discographie du mythique groupe australien. C'est un disque qui aurait pu ne jamais voir le jour, traversé de toutes parts par les doutes du génial et torturé Peter Milton Walsh. Un album chargé de ces nombreuses années d'absence, d'une profonde histoire personnelle et artistique. Un poignant retour au monde de la musique, éminemment intime, terriblement universel.

Quand deux esthètes pop se rencontrent, l'élégance est forcément au rendez-vous. Christophe Vaillant, arrangeur et orfèvre pop derrière le SuperHomard, s'est associé avec l'Australien Maxwell Farrington pour un album orchestral sous l'égide des grands crooners tourmentés Lee Hazlewood, Frank Sinatra ou Scott Walker. Autant de mythes, autant d'élégance. Et c'est cette élégance, cette pop orchestrale, ces arrangements subtils, ce chant velouté que l'on retrouve tout au long de ces compositions.

Déjà très suivie, Courtney est présentée comme la nouvelle Patti Smith. Ses talents d'écriture et de guitariste l'ont propulsée sur le devant de la scène en quelques années et prouvent à quel point elle deviendra une référence de la musique indie rock. Sa musique prend racine dans la slack jangle de la fin des 80's, début 90's. Pour ce premier album, la jeune artiste a travaillé dur. Chaque chanson devait être parfaite. Pour le cas du single Pedestrian at best qui ne fonctionnait pas en studio, elle l'a réécouté des centaines de fois avant de trouver les mots qui lui paraissaient être les bons.

Produit par James Ford et Ross Orton aux studios Sage & Sound Recording de Los Angeles et au Rancho De La Luna à Joshua Tree, le cinquième album du quatuor de Sheffield s'annonce d'ores et déjà comme l'un des albums les plus attendus de l'année, toutes catégories confondues. Alex Turner et les siens signent un album rock novateur, rencontre entre les guitares de Black Sabbath et le R&B sombre d'Aaliyah, le tout servi par un songwriting de haute volée, marque de fabrique indéfectible des Arctic Monkeys. Détenteurs à la sortie de leur premier album du meilleur démarrage de l'histoire avec plus de 360.000 exemplaires écoulés en une semaine en Angleterre, Arctic Monkeys dévoilent un nouvel album monumental, probablement leur meilleur à ce jour.

Agnes est une chanteuse, songwriter et musicienne danoise, qui fit ses armes aux côtés du producteur Elton Theander, à ses débuts dans le groupe Sohio. Après de nombreuses années de collaboration, elle finit par voler de ses propres ailes, et c'est peu dire puisque elle produit intégralement ses chansons toutes seules, et n'est pas plus accompagnée en live. Philharmonics est l'album tant attendu depuis son EP Riverside, où sa voix, plus proche du chant d'un oiseau que de celui d'une chanteuse pop, fut très remarquée en Europe. La danoise se dit musicalement proche de Roy Orbison. On pense surtout à Ane Brun, Joanna Newsom ou encore Riki Lee Jones.

Dix huit ans après la sortie de leur précédent album (Munki, 1998), les écossais publient un nouvel opus. Les frères Jim et William Reid avaient formé le groupe en 1983, s'étaient séparés en 1999, pour finalement se reformer en 2007. Le disque comporte 14 titres inédits dans la lignée de leux anciens travaux.

The unraveling dévoile le voyage de Drive-By Truckers, du blues post-électoral au coeur de Memphis jusqu'en 2020, nouvelle année électorale aux Etats-Unis.